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L'Union des hypocrites
16/12/2008 15:00
Sur le marché d’Hénin Beaumont, ce matin du 16 décembre, le MJS raccollait les jeunes pour les inviter à s’inscrire sur les listes électorales, et, dans la foulée les amener à voter pour le PS. Au vu du tract qu’ils donnèrent, je me suis dit qu’heureusement que le ridicule ne tuait pas ! Ils laissent entendre que l’Europe est actuellement dominée par une majorité de droite, et donc, il faut massivement voter pour le PS afin de rééquilibrer les pouvoirs… Le PS et le MJS souffrent toujours étrangement d’amnésie lorsqu’arrive les élections européennes. Ont – ils oublié que toutes les règles et lois Européennes ont été édictés par les parties de droite, certes, mais aussi par des partis sociaux – démocrates dont le PS fait partis ? Ont – ils déjà oublié que les parlementaires socialistes ont, avec l’UMP, voté de concert un texte que les Français et les Hollandais avaient rejeté ? Quelle belle leçon de démocratie ! Est – ce que la réédition du même texte ressoumis aux Irlandais qui l’avaient déjà refusé à l’heure de déplaire au PS ? Non s’il vous plait, assez d’hypocrisie Messieurs les socialistes moralisateurs. Un euro qui a biaisé notre pouvoir d’achat, une fragilisation des salariés français face à la concurrence de salariés sous payés et les délocalisations qui l’accompagnent , la disparition progressive des services publics au nom de la sacro – sainte concurrence édictée par Bruxelles, le manque de volonté industrielles, scientifiques, culturelles et sociales, un déficit de plus en plus grand de notre balance commerciale… Voilà, Messieurs les Socialistes, voilà le résultat de votre politique européenne depuis une trentaine d’année. Vous n’avez jamais empêché en rien cette politique, vous l’avez même accompagné, trahissant en cela la volonté populaire… Non, s’il vous plait, un peu de courage sur le bilan de vos députés qui ne siègent que la moitié du temps (afin de percevoir en entier leurs émoluments) au Parlement Européen, et qui sont aux antipodes des problèmes quotidiens des Français. Liennemann, Peillon, Weber, Cottigny et Douay n’ont en rien agit pour le bénéfice de
la France ! Pas plus que Flautre, Lang, Le Pen, Saïfi, Gauzés, Le Rachinel, Hénin et Fouré. Tous ces euro - députés pour notre région, plus en clin à briller dans leur partis respectifs qu'à défendre le citoyen. Il est temps de changer pour une nouvelle Europe, temps d'investir un parti prêt à négocier un plan B au bénéfice de tous et non pour l’intérêt d’une minorité de nantis. Il est temps de voter pour DLR.
PW
Commentaire de europhile (16/12/2008 16:02) :
Vous laissez entendre par votre propos que les euro-députés ne siègent que
la moitiè de leur temps au parlement européen... N'est ce pas là de la
simple démagogie ?
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Commentaire de DLR1(Canal Historique) (16/12/2008 16:22) :
Non, et lorsque j’ai parlé de présence effective pour la moitié du temps,
j’ai usé encore de retenue. En effet, le 31 mars 2004, Hans Peter Martin,
euro-député pour l’Autriche, n’hésita pas à révéler une liste de 57 noms
de parlementaires allemands qui auraient perçus des indemnités de présence
irrégulières. Il accusait les euro – députés, tous partis confondus, de
se signaler le matin sur la liste de présence et de quitter ensuite
immédiatement le bâtiment. Il enregistra 7200 cas où les jetons de présence
avaient été abusivement réclamés. Bien sur, dans une conférence de presse
commune pour tous les représentants des groupes politiques du parlement,
Hans-Gert Pöttering (CDU) qualifia ces déclarations d’ineptes et
infamantes. Une réforme du système d'indemnisation des parlementaires
aurait été souhaitée mais il fut choisi de ne pas traiter cela en public.
Exemple s’il en est de la concorde qui règne parmi tous les groupes
politiques européens quand il s'agit d'aller à l'encontre de
l'intér^t des citoyens. A noter également qu’Hans Peter Martin dénonça
également ce qu’il qualifia d’ enrichissement et gaspillage de fonds
publics par la présentation de frais de repas et indemnités de déplacement
anormalement élevés émanant de certains de ses collègues. En réaction, les
instances européennes l’accusèrent également d'abus d'indemnités
de repas.
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